En marge de l'histoire, une légende rapportée par Henri Ribadieu (Les châteaux de la Gironde) nimbe le parc d'un certain mystère.
« Dans les nuits que la lune éclaire, lorsque la douzième heure sonne aux horloges lointaines et que la brise seule agite les feuilles du bois de Miqueu, il n’est pas rare, dit-on, d’entrevoir à travers les arbres la silhouette confuse d’un promeneur solitaire qui parcourt silencieusement les sentiers. – Peu à peu, la forme indéterminée de ce fantôme devient plus distincte ; des habits pontificaux recouvrent ses épaules, une croix d’or brille sur sa poitrine. Le singulier visiteur qui s’avance ainsi sous ces arbres a subi l’horrible supplice de la décapitation. C’est l’Archevêque de Livran; il porte d’une main sa propre tête coupée par le bourreau ; de l’autre, il tient son bréviaire, qu’il récite dévotement. »