la génèse d'un vin
Depuis 2016, 20 ha ont été replantés, initiant le chemin vers la biodynamie. Aujourd'hui les 40 ha (Merlot, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc) de la propriété bénéficient des mêmes traitements naturels à base de plantes et d'un travail favorisant la vie du sol, dans le respect des cycles naturels.
Un vignoble plein de ressources
Une étude de terroir exhaustive a permis de mettre en lumière des sols argilo-calcaires sur affleurement de roches calcaires : un terroir aussi atypique que prometteur ! Le château Livran bénéficie également des vertus d’un climat sous influence maritime qui assure à la vigne une alimentation hydrique régulière, particulièrement favorable à une maturité qualitative du raisin et de ses tanins naturels.
Grâce à ces nombreuses conditions favorables, il semblait évident de suivre l’exemple de la nature pour mieux respecter les cycles de la vigne en fonction des saisons et de l’aider à s’épanouir le plus spontanément possible, d'où la conversion progressive en biodynamie.
Des techniques innovantes au service de la nature
Le nouveau chai sobre et esthétique, tant dans son aspect que dans son fonctionnement, est sorti de terre pour les vendanges 2016.Le cuvier privilégie lumière naturelle, espace et technique pour le confort de travail des équipes. Pour le vin, il privilégie le béton et une isolation naturelle renforcée (double mur de briques alvéolées et isolant bois, chanvre et argile) qui facilitent un processus de fermentation plus régulier.Dans les chais les puits canadiens assurent naturellement une température constante d'environ 15°c, tout au long de l'année. Les barriques de bois français de chauffe moyenne assurent un élevage en douceur.
Un procédé de traitement des eaux usées révolutionnaire et unique
Mis au point par la société Médocaine Souslikoff, le Vignalex est un système de traitement des eaux usées à la pointe de l’innovation environnementale. Les eaux phytosanitaires et vinicoles sont aspergées sur les sarments broyés récupérés à la vigne, dont la structure ligneuse fait office de filtre. Régulièrement retourné et aspergé, le compost monte en température, celle-ci élimine les derniers éléments pathogènes. Au bout de quelques mois, on obtient un compost réutilisable à la vigne. A Livran, il est mélangé au fumier de vache de la ferme de Secondignac. Rien ne se perd, tout se transforme !